mercredi 28 février 2007

Decouverte : The Peppermints

Je crois que la musique en langue chinoise ne finira jamais de nous supprendre tant sa qualité est sans équivoque. Je le dis haut et fort, nous sommes encore loin d'avoir sondé toute la diversité musicale de ce pays continent mais aussi de la petite île juste à côté que j'affectionne vraiment... Pour continuer sur les traces du rock indie, le talent d'aujourd'hui s'appelle The Peppermints, un groupe mixte (phénomène courant en Chine, alors qu'un certain machisme ou feminisme est ancré sur le territoire bleu blanc rouge).

Depuis 2005, The Peppermints trimballe son rock à fleur de peau, de Kaoshiung à Taipei, et se montre certainement comme une des formations musicales insulaires à suivre de près (en plus la chanteuse a beaucoup de charme. Que demande le peuple?)

Video 1 - Video 2 - Video 3

Le groupe compte deux albums à sojn actif dont le dernier date de 2005. Cependant The Peppermints n'est pas resté inactif puisqu'il fait de multiples apparitions dans les nombreux festivals et concerts de l'île.

Posted by chinacinema @ 19:16 :: (0) comments

dimanche 25 février 2007

Découverte : Sugar Plum Ferry

Pour continuer sur la route de 1976, direction Taiwan avec Sugar Plum Ferry. Issu d'une zone pommée de Taipei, la bande de potes qui constitue ce groupe zonent dans les salles de concerts et de répétitions depuis les années 2000 avec une discographie composée de plusieurs participations à des compilations et avec un seul vrai disque au compteur. Preuve de leur tenacité, l'image de ce post est l'affiche d'un de leur concert. Même si aujourd'hui il leur est difficile de se faire connaître, Chinavibe sera toujours là pour leur filer un coup de pouce.

Allez les gars bonne chance pour cette nouvelle année chinoise !!!

Une video de leur concert en décembre 2006
Leur écrire


Posted by chinacinema @ 11:30 :: (0) comments

vendredi 23 février 2007

Album : 1976 - Late Summer of 1976

1976 - Late Summer of 1976
Rock
17/20
2004







Ecouter 1976, c’est faire confiance à la crème de la scène rock indie chinoise, l’île de Taiwan incluse. On peut même dire que Late Summer of 1976 en est le manifeste.

Tout ceux qui ont suivi le cursus rock des années 90 passant par l’Unplugged de Nirvana, les prestations surhumaine de Jeff Buckley, l’Angleterre avec sa scène de qualité (certainement la meilleure actuelle) regroupant les groupes en « The » ou bien encore les indépendantistes français et belges (qui pense encore aujourd’hui à K’S Choice ou Deus ?) apprécieront ce groupe chinois, il en est impossible autrement !
Late Summer of 1976 a été enregistré lors d’une session du groupe qui a une affinité particulière pour la gratte sèche et la guitare electro-accoustique (en bref, ce n’est pas ici que vous entendrez des riffs de barbare). La place est laissée à tout ce qui est de plus mélodique, de plus sentimental, tout en laissant une marge de manœuvre aux impulsions de la scène.

Dès la première écoute de l’album on prend plaisir à laisser nos oreilles bercées par des compositions dont la durée n’est égale qu’au plaisir d’une prestation live. Bref, place ici aux artistes, aux vrais, qui chantent, qui ne retouchent pas leurs voix dans les studios d’enregistrement.
C’est donc du brut de rock, indépendant de surcroît car ce groupe s’est fait connaître grâce à ses nombreux concerts et Internet, nouvel outil de médiatisation.
La chanson qui ouvre le bal de ce disque est une pure merveille. L’auditeur sera de suite séduit par cette mélopée vocale sur des cordes discrètes. Un classique instantané, entre une voix peu commune et une mélodie raffinée.

Alors a quoi peut on s’attendre après une si belle introduction ? Et bien pour faire simple : à mieux !!!
Etant habitué aux déceptions chinoises qui garnissent leurs cd d’un premier titre ravageur puis d’un désert musical sans fin, j’avais bien peur qu’il en soit de même pour 1976. Heureuse erreur.
Aucun, je dis bien « aucun » titre raté pour un album qui tient sur dix ritournelles. Et si cela ne suffisait pas, un titre en anglais de très bonne facture étoffe cette sélection d’une exceptionnelle qualité.
Pour un premier album, 1976 met les petits plats dans les grands et peut se targuer de faire partie de l’élite de la musique de langue chinoise, tout simplement.
Le reste de l’album se boit comme du petit lait, telle une douce rêverie où l’on vous emporte vers des songes, des pensées furtives ; des amours perdues et des peines d’antan…
Pas la peine d’en dire d’avantage, vous ferez mieux d’écouter ce disque que de lire cette chronique. Je vous laisse, j’y retourne…. Un grand disque.

Ecouter 3 titres : 1 - 2 - 3

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 18:27 :: (0) comments

jeudi 8 février 2007

Découverte : Meng Qi

Voilà un artiste que j'aime énormément. Meng Qi est pékinois de souche et compose de la drum&bass comme peu de musiciens savent le faire. Producteur d'autres artistes et Dj à ses heures perdues, il ne manque pas une occasion de mixer dans des soirée pour le plus grand plaisir de ses auditeurs. Pour avoir déja discuté avec lui, voilà quelqu'un qui risque de marquer les esprits des amateurs de musiques electroniques. Autre chose très particulière, son label se nomme "ChinaVibe Records". Si ça c'est pas un signe de la providence !!!


Plus d'info sur son myspace

J'ai un seul album de lui, mais c'est une vraie tuerie.

Ecoutez le en live !!!



Posted by chinacinema @ 09:21 :: (7) comments

lundi 5 février 2007

Album : Zhou Xun - Ou Yu

ZHOU XUN - Ou Yu
Pop Electro
13,5/20
2005





Et revoilà avec grand plaisir Zhou Xun pour de nouvelles aventures musicales. L'une des plus grandes actrices chinoises actuelles n'a pas eu peur de rempiler pour un second opus dans l'univers musical si formaté de la Chine (pour ce qui touche à la pop). Dans un pays où cette pop amorphe tient la barre des tendances, il devient dificile de se démarquer, voir même de faire de la musique sans être immédiatement catalogué de félon du mercantilisme. Dans un superbe digibook du plus bel effet, l'éternelle adolescente nous offre un album en pleine continuité du précédent.

Bonne méthodologie puisque Summer reflétait sa tristesse et son tempérament enfantin, et que celui ci adopte la même position si ce n'est des comportements plus mûrs. Depuis le premier album, bien de l'eau est passé sous les ponts notamment dans les amours de la belle. Attention rubrique Voici à l'horizon !! Elle s'est séparée de son ancien compagnon qui a filé un mauvais coton avec Faye Wong, et a su se trouver un nouvel étalon auquel l'album est plus ou moins dédié. Comme je le disais déja dans la chronique de la première galette, sa créativité musicale se nourrit d'un étrange parallèle avec ses relations sentimentales. En même temps, c'est peut être plus sincère d'être affecter par les tumultes amoureux que d'apparaître eternellement bien dans sa peau comme le montre de nombreuses stars alors qu'il n'en est rien. La dernière en date fut justement Faye Wong qui a fait mine un moment de montrer qu'elle vivait une vie parfaite alors que ces la pression médiatique l'avait rendu depressive notamment par les mesquineries des paparazzi sur la petite différence physique de son enfant (déformation de la lèvre supérieure).Elle s'est donc réfugiée aux Etats Unis pour protoger sa famille de ce scandale médiatique. De on côté, Zhou Xun a la chance d'avoir la presse dans sa poche puisque c'est toujours elle qui se fait jeté pour une autre.

Mais revenons à l'album. Forgé d'une plus grande maturité, Ou Yu est un disque qui s'écoute en toute simplicité, sans être non plus le disque de l'année.
Son talent est l'alter ego de son principal défaut d'artiste puisque sa simplicité artistique, d'une fraîcheur interessante dans le genre pop electro, oublie de renouveller son style. On attendait de ce nouvel album quelque chose de transcendant , comme son site (en stand by) nous laissait l'entendre. Alors certes, l'album est mieux écrit, les arrangements sont plus travaillés que le précédent mais on bute sur ce caractère laxiste qu'a eu l'actrice à ne pas aller plus loin dans son talent musical. En résumé, cet album marque une toute petite progression dans la carrière musicale de Zhou Xun, mais ne fait pas d'elle la grande artiste qu'on attendait. On dit toujours que l'étape du deuxième album est très importante. Zhou Xun l'a franchit, sans pour autant se dépasser. On attend donc le troisième album afin de sonner la messe...

Ecouter l'intro
Ecouter un titre
Et rien que pour vous, un autre titre ;)

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 18:38 :: (2) comments