mercredi 14 mars 2007

Album : 1976 - Still The New Wave Flow

1976 - Still The New Wave Flow
Rock
15/20
2006




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Deuxième album du groupe 1976 (qui avec leur première galette ont démontré tout l’étendu de leur talent), cette création nous prouve encore une fois que l’excellence de cette formation n’est pas un coup de chance ou un coup de pub.
En effet, cet opus de 10 titres est un travail brut de power pop rock comme les aficionados de ce style peuvent le rencontrer en France avec des groupes tel que Rhésus et son album Sad Disco (leur premier maxi 6 titres est un merveille !)
La première composition de Still The New Wave Flow est musicalement bien bâtit autour de guitares acérées, frappant fort d’entrée de jeu. La voix laissée un peu à la traîne, comme les anglais savent si bien le faire est aussi l’une des caractéristiques de 1976. Dès le second morceau, la ressemblance avec Rhésus en devient troublante. Si je ne fais pas d’anachronisme 1976 a débuté avant notre groupe made in France ; je vous laisse imaginer le plaisir de savoir si Rhésus se serait inspirer ou non de ce groupe…

Mais 1976 est avant tout un excellent groupe à la guitare. Leurs créations mélodiques à la gratte électrique sont vraiment très intéressantes, en témoigne le 3eme titre, charbon devenu diamant.
Et plus on avance dans l’album, plus la créativité musicale prend de l’ampleur avec tout de même une proportion de lourdeurs dans la voix du chanteur assez monotone.

Mais il ne faut pas non plus demander la lune. Ce deuxième disque de 1976 ne la décroche pas mais en prend réellement la direction pour accoucher disque novateur et très entraînant. Still The New Wave Flow foisonne donc de créativité restant encore « under construction » mais qui donne un premier jet musical enthousiasmant de ce que leur avenir nous prépare. Les années et l’expérience de 1976 permettront au groupe de macérer d’avantages dans sa bulle créative et comme le neuvième titre avec son invention perpétuelle entre mélange de voix trafiquées et guitares allégées nous laisse en suspens, accroché, amarré à la venue d’un troisième album de génie, forcément.

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 20:46