mercredi 13 août 2008
Sinoprod.fr - le webshop de la culture chinoise
PS: ce blog n'est plus actif, vous retrouverez donc l'actualité musicale sur sinoprod.fr
Sinoprod.fr est un concept de webshop qui vous propose de partir à la découverte de la culture chinoise. Le site propose une large sélection de CD de la scène musicale indépendante et travaille main dans la main avec les artistes et leurs labels.
Sinoprod.fr apporte également son soutien à la création chinoise en s'appuyant sur de nombreux toyz, t-shirt et objet design. Pour montrer ce que le « Made in China » a de meilleur, nous misons sur l'originalité et la qualité.
Bien entendu, le site propose également une large sélection de livres et DVD, et continue jour après jour de développer et d'améliorer son contenu.
Alors, pas une minute à perdre, découvrez la culture chinoise by www.sinoprod.fr !
Sinoprod.fr est un concept de webshop qui vous propose de partir à la découverte de la culture chinoise. Le site propose une large sélection de CD de la scène musicale indépendante et travaille main dans la main avec les artistes et leurs labels.
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mercredi 11 juillet 2007
Dynasty Tang : la Chine et le hard rock
1992 - Voici une vidéo souvenir des plus beaux moments rok aux cheveux longs de la Chine. Certainment le groupe le plus célèbre du hard rock chinois, Dynasty Tang s'est relevé de nombreux évènements tragiques notamment celui de la mort d'un des membres fondateurs du groupe en plein milieu des années 90. Aujourd'hui Dynasty Tang tente de revenir en force sur la scène hard rock, mais le succès n'est plus aussi flamboyant qu'à l'époque...
lundi 2 juillet 2007
Li Zong Sheng - La Plume
1993 - Voici peut être l'un des meilleurs paroliers taiwanais des années 90 connu pour son style entre poésie, social et pop. Li Zong Sheng est aussi l'un des rares découvreurs de talents. Dans cette chanson l'auteur nous explique que nous sommes des gens normaux qui vivons dans un monde difficile. Nous ne sommes pas des dieux et c'est pourquoi nous sommes résolument égoïste ...
jeudi 21 juin 2007
Hei Bao - Le mythe de la panthere
Voici une fois de plus un groupe qui aura marqué sa génération. Avec l'avènement médiatique de Cui Jian dans l'univers musical chinois, le godfather provoque un appel d'air pour le rock made in China.
Des groupes comme Hei Bao font alors leurs apparitions et marquent au fer rouge toute la jeunesse de l'époque. Don't Break my Heart est une chanson de 1991 qui detonna sur leur premier album et dont le chanteur, Dou Wei , quittera Hei Bao pour se lancer ensuite dans une carrière solo florissante.
Magneto Serge !
Des groupes comme Hei Bao font alors leurs apparitions et marquent au fer rouge toute la jeunesse de l'époque. Don't Break my Heart est une chanson de 1991 qui detonna sur leur premier album et dont le chanteur, Dou Wei , quittera Hei Bao pour se lancer ensuite dans une carrière solo florissante.
Magneto Serge !
dimanche 17 juin 2007
The Little Tiggers, le boys band ultime
1989 - Une année vraiment salvatrice ! Alors que le monde estudiantin chinois vit au rythme de son printemps pékinois, Taiwan connaîtra sa révolution musicale avec de nombreux artistes dont un groupe de garçon, Les Petits Tigres composé de Nicky Wu, Alec Su et Julian Chen.
Véritable mythe de la pop taiwanaise, les petits tigres ont vendu des posters et des albums par cargo entier :) . Aujourd'hui si vous interrogez les filles chinoises d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années, elle vous parlerons de ce groupe avec une petite larme à l'oeil. Nostalgie, nostalgie quand tu nous tiens...
Véritable mythe de la pop taiwanaise, les petits tigres ont vendu des posters et des albums par cargo entier :) . Aujourd'hui si vous interrogez les filles chinoises d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années, elle vous parlerons de ce groupe avec une petite larme à l'oeil. Nostalgie, nostalgie quand tu nous tiens...
samedi 16 juin 2007
Cui Jian, god is rock !
Que serait la musique moderne chinoise sans cet homme ? Cui Jian est le pape, le godfather du rock chinois. Entre artiste exceptionnel et puissance symbolique (lors du printemps 1989), Cui jian fut à la fin des années 80, le chanteur preféré des jeunes chinois.
Bien entendu après son soutien aux manifestations de Tiananmen, le pouvoir politique diminua son aura en l'interdisant par exemple de se produire bien des années plus tard dans des salles de plus de 1000 personnes. Après des années 2000 en dents de scies, le rockeur adulé par toute une frange des trentenaires chinois semble bien avoir retrouvé l'inspiration avec un dernier album très interessant. Serait ce la renaissance d'un phoenix du rock ? (1987 est la date de naissance de ce titre )
Bien entendu après son soutien aux manifestations de Tiananmen, le pouvoir politique diminua son aura en l'interdisant par exemple de se produire bien des années plus tard dans des salles de plus de 1000 personnes. Après des années 2000 en dents de scies, le rockeur adulé par toute une frange des trentenaires chinois semble bien avoir retrouvé l'inspiration avec un dernier album très interessant. Serait ce la renaissance d'un phoenix du rock ? (1987 est la date de naissance de ce titre )
mercredi 13 juin 2007
Gemini sur Paris le 14 juin 2007
Hello tous, Gemini sera à l'honneur ce jeudi 14 juin à 22 heures à l'Asian (Paris - georges V)
Bien sûr un évènement à ne manquer sous aucun pretexte !
Bien sûr un évènement à ne manquer sous aucun pretexte !
lundi 11 juin 2007
chinavibe devient chinamusic
Changement d'adresse : chinavibe.blogspot.com devient chinamusic.fr
Champagne !!!
Champagne !!!
samedi 9 juin 2007
Tian zhen, la divine
1995 - Tout le monde connaît Faye Wong, c'est un fait. Mais qui se souvient qu'avant cette déesse d'autres grandes dames de la musique chinoise faisaient loi ? Tian Zhen fut la reine que Faye Wong détrôna, et je vous propose ici l'une de ses plus grandes chansons. Son fameux "Oh My Baby" restera dans le coeur de beaucoup de chinois...
Aujourd'hui la divine Tian Zhen continue sa carrière avec un relifting musical propre à la scène actuelle. Cependant, malgré le poids des années, elle reste sacrément belle et l'une des chanteuses les plus adulées par les quadragénaires de l'Empire du Milieu.
Aujourd'hui la divine Tian Zhen continue sa carrière avec un relifting musical propre à la scène actuelle. Cependant, malgré le poids des années, elle reste sacrément belle et l'une des chanteuses les plus adulées par les quadragénaires de l'Empire du Milieu.
mardi 5 juin 2007
Zheng Zhihua, le pirate
1992, Zheng Zhihua est le chanteur de toute une époque. Ses paroles décrivent une société où nous portons tous un masque, mais dès qu'on va vers la mer, le vent et le sable nous rappellent que l'on peut surmonter les difficultés de la vie.
Paraplégique, Zheng Zhihua est d'un grand courage et l'astuce de ce clip fait qu'on ne voit pas cet handicap qui ne devrait pas en être un. Tous les jeunes chinois nés dans les années 70 et 80 se souviennent de lui...
Paraplégique, Zheng Zhihua est d'un grand courage et l'astuce de ce clip fait qu'on ne voit pas cet handicap qui ne devrait pas en être un. Tous les jeunes chinois nés dans les années 70 et 80 se souviennent de lui...
lundi 4 juin 2007
Fei Xiang, la legende
1987, que de bons souvenirs, une légende est née : Fei Xiang. Toutes les filles chinoises en étaient amoureuses. Ca se passe de commentaires...imaginez la folie de ces années à Pékin !
donner vie à la musique chinoise
Hello les amis, mes activités ne me permettent pas actuellement de déverser des flots d'avis sur les disques chinois mais celà ne va pas m'empêcher d'agir ! Non mais !
En effet, je vais continuer pendant un laps de temps à vous proposer quelques perles rares de la musique chinoise, et ce, soit par des découvertes comme par le passé du blog, soit par des vidéos des plus grandes époques de la musique chinoise comme dans le post suivant avec l'énorme, que dis-je, le Dieu Fei Xiang.
Allez à très bientôt,
Allez à très bientôt,
Damien Paccellieri
samedi 12 mai 2007
Decouverte : Vibration
Je m'aventure rarement dans les sonorités hongkongaises car je ne trouve pas le cantonnais sssez voluptueux pour constituer une musique intéressante. Et bien il fait bon de tomber dans le panneau car avec Vibration et d'autres groupes que je vais vous présenter, l'ancienne concession britannique n'est pas loin de devenir un des grands bastions chinois de la musique underground, alors qu'il y a quelques années, cette mégalopole n'était que la queen of the pop !
Vibration se compose de deux personnes. Elle c'est Yvonne, la voie enrobée et quelque peu grave mais jamais distante. Lui c'est Chris Ho, convertit au clavier synthé et au Macintosh depuis quelques années déjà. Ensemble ils forment un couple musical très intéressant, toujours proche de l'électro mais jamais loin de la pop.
Pour mieux les découvrir voici quelques vidéos:
1ere vidéo
2eme vidéo
3eme vidéo
samedi 14 avril 2007
Decouverte : Cao Fang
Cao Fang est une artiste mainland dans la lignée de Deserts Chuan, dont la Chine risque d'entendre sa voix fragile et juvénile de longues annés encore.
Artiste indépendante, elle a signé un album en début 2006 très prometteur. Si vous avez téléchargé la compilation China Sounds 3, un titre de la demoiselle est déja en écoute.
Voici d'autres échantillons:
Ecouter So Cool
Voir une vidéo
Son site internet avec blog
Une artiste à écouter d'urgence.
mercredi 4 avril 2007
China Sounds 3
Enfin! Après tant de jours, de semaines et de mois! Je vous propose à nouveau China Sounds, une compilation de musique made in China. Après un china sounds 1 très diversifié, un n°2 plutôt rock alternatif, voici un n°3 à nouveau diversifié. Quid du n°4 ? ;)
Découverte : Faith Yang
La pop n'est plus ce qu'elle était mais il reste encore quelques lumières, quelques artistes qui nous ferons croire, et ce jusqu'au bout.
Faith Yang en fait partie (attention ce n'est pas Faye Wong!). Née en 1974 à Taipei, elle a vécu toute sa jeunesse en Australie puis diplomée en génétique quand même ! Après ses études, elle revient sur les côtes de Formose pour débuter une carrière de chanteuse et de mannequin. En 1996, elle signe chez le label Magicstone (label taiwanais très interessant avec quelques pétites de l'époque 1990-2000) puis sort son premier album en 1997. Ses albums sont de véritables cartons et elle remporte en 2000, après la sortie d'un deuxième album, le prix de meilleure chanteuse et meilleur album au Taiwan Golden Music (nos victoires de la musique made in Taiwan).
Avec un style de pop troujours très rock, certainement dû à sa jeunesse australienne, Faith Yang est une valeur sûre, même si aujourd'hui l'aspect commercial n'est plus autant négligé et commence sérieusement à déteriorer la scène pop taiwanaise.
Faith Yang en fait partie (attention ce n'est pas Faye Wong!). Née en 1974 à Taipei, elle a vécu toute sa jeunesse en Australie puis diplomée en génétique quand même ! Après ses études, elle revient sur les côtes de Formose pour débuter une carrière de chanteuse et de mannequin. En 1996, elle signe chez le label Magicstone (label taiwanais très interessant avec quelques pétites de l'époque 1990-2000) puis sort son premier album en 1997. Ses albums sont de véritables cartons et elle remporte en 2000, après la sortie d'un deuxième album, le prix de meilleure chanteuse et meilleur album au Taiwan Golden Music (nos victoires de la musique made in Taiwan).
Avec un style de pop troujours très rock, certainement dû à sa jeunesse australienne, Faith Yang est une valeur sûre, même si aujourd'hui l'aspect commercial n'est plus autant négligé et commence sérieusement à déteriorer la scène pop taiwanaise.
samedi 31 mars 2007
Album : Yangjin Lamu - Yoga
YANGJIN LAMU - Yoga
Musique Tibétaine
14,5/20
2006
Souvenez vous je vous parlais de cette artiste il y a déjà quelques mois en la citant comme une découverte musicale notable. Analysons donc un peu plus son album.
Apparue chez le label Wind Records défendant la musique chinoise classique, Yangjin Lamu n’était pas au départ vouée à entamer une carrière artistique.
En effet son implication dans les hautes sphères de la médecine traditionnelle tibétaine est reconnue comme d’utilité publique. Il faut savoir que la médecine tibétaine est une spécificité particulière du monde médical chinois et considéré comme l’une des médecines les plus efficaces selon la population de l’Empire du Milieu. Quelque peu occulté sous le régime maoïste, cet habitus médical a depuis reprit ensuite sa place, celle d’un trésor culturel à préserver.
Dans cet univers où Yangjin Lamu tient un rôle économique très important, elle a su prendre le temps de nous confectionner Yoga, un album dans la plus pure tradition des chants tibétains.
Entre psaumes bouddhistes et témoignage sur la vie de la région tibétaine, Yangjin Lamu pose sa voix sur des accords minimalistes pour le plus grand bien des amateurs de cette musique.
Cependant, il ne faut pas vous attendre à une musique où chaque instrument surenchérit de sa plastique et de sa séduction typiquement tibétaine, mais bien plus à une musique reliée à notre âme et notre esprit. La voix de Yangjin Lamu n’est pas sans rappeler celle de Dadawa avec certes moins de possibilités dans les aiguës, ce qui n’affecte en rien l’intensité musicale de cet album.
Avec quatre premiers titres d’une rare profondeur, on se sent transporté dans ces contrées si belles où l’on sert du thé au beurre, où seul l’apaisement de soi semble inviter les gens à y vivre.
La cinquième piste bien plus triste, nous donne à réfléchir sur l’avenir de cette culture qui se doit d’être protégé et qui l’est de plus en plus malgré la mauvaise image que se font les occidentaux sur la situation chinoise de cette contrée.
Le titre suivant est tout bonnement superbe et change des éternelles prières entendues si souvent sur tous les disques de musiques tibétaines. Il y a ainsi un côté folk très interessant.
L’autre force de Yangjin Lamu est de savoir jouer d’instrument typiques de la région comme cette guitare banjo du Tibet et ne doit pratiquement rien à personne contrairement à Dadawa qui est quand même soutenu par des professionnels de la musique locale.
Les dernières chansons reviennent vers ce classicisme tibétain qui marquait le début de l’album et bien sûr comme tout tibétain ou tibétaine qui se respecte « oh mani pedme um » serti en dernier lieu ce disque. Moi qui croyait qu’il n’y aurait pas ce dernier psaume…. Comme quoi il faut toujours écouter un album jusqu’au bout !
Ainsi Yangjin Lamu réussit cette étape musicale, et on lui souhaite tout autant d’inspiration pour la prochaine…
En effet son implication dans les hautes sphères de la médecine traditionnelle tibétaine est reconnue comme d’utilité publique. Il faut savoir que la médecine tibétaine est une spécificité particulière du monde médical chinois et considéré comme l’une des médecines les plus efficaces selon la population de l’Empire du Milieu. Quelque peu occulté sous le régime maoïste, cet habitus médical a depuis reprit ensuite sa place, celle d’un trésor culturel à préserver.
Dans cet univers où Yangjin Lamu tient un rôle économique très important, elle a su prendre le temps de nous confectionner Yoga, un album dans la plus pure tradition des chants tibétains.
Entre psaumes bouddhistes et témoignage sur la vie de la région tibétaine, Yangjin Lamu pose sa voix sur des accords minimalistes pour le plus grand bien des amateurs de cette musique.
Cependant, il ne faut pas vous attendre à une musique où chaque instrument surenchérit de sa plastique et de sa séduction typiquement tibétaine, mais bien plus à une musique reliée à notre âme et notre esprit. La voix de Yangjin Lamu n’est pas sans rappeler celle de Dadawa avec certes moins de possibilités dans les aiguës, ce qui n’affecte en rien l’intensité musicale de cet album.
Avec quatre premiers titres d’une rare profondeur, on se sent transporté dans ces contrées si belles où l’on sert du thé au beurre, où seul l’apaisement de soi semble inviter les gens à y vivre.
La cinquième piste bien plus triste, nous donne à réfléchir sur l’avenir de cette culture qui se doit d’être protégé et qui l’est de plus en plus malgré la mauvaise image que se font les occidentaux sur la situation chinoise de cette contrée.
Le titre suivant est tout bonnement superbe et change des éternelles prières entendues si souvent sur tous les disques de musiques tibétaines. Il y a ainsi un côté folk très interessant.
L’autre force de Yangjin Lamu est de savoir jouer d’instrument typiques de la région comme cette guitare banjo du Tibet et ne doit pratiquement rien à personne contrairement à Dadawa qui est quand même soutenu par des professionnels de la musique locale.
Les dernières chansons reviennent vers ce classicisme tibétain qui marquait le début de l’album et bien sûr comme tout tibétain ou tibétaine qui se respecte « oh mani pedme um » serti en dernier lieu ce disque. Moi qui croyait qu’il n’y aurait pas ce dernier psaume…. Comme quoi il faut toujours écouter un album jusqu’au bout !
Ainsi Yangjin Lamu réussit cette étape musicale, et on lui souhaite tout autant d’inspiration pour la prochaine…
Damien Paccellieri
mardi 27 mars 2007
Album : Jennifer - Look for Jennifer
JENNIFER - Look for Jennifer
Pop
8/20
2006
1er titre
3eme titre
Parfois on se laisse entourlouper par la jaquette d’un album, comme pour la bande annonce d’un film. Un artiste pensif, une expression corporelle superbe ou bien un magnifique paysage et vous voilà devant la caissière à débourser quelques ronds de fortune pour une création dont vous ne savez rien. Il y a donc une chance sur deux pour que vous finissiez au bord du gouffre psychologique avec un disque de m…rde et une autre chance sur deux pour pleurer de joie et d’égoïsme devant la perle rare que vous venez de débusquer. Le pire c’est que vous arriverez même à vous convaincre que si l’album est médiocre, il n’a pas coûté si cher que ça (ou d’autres arguments de la sorte) pour vous en sortir la conscience légère.
Sauf que là, malgré tous les efforts, c’est mission impossible ! On s’attendait avec Look For Jennifer et avec un premier titre très intéressant à un album de haute volée. Mais il n’en n’est rien et il y a fort à parier que je vais douter encore longtemps des belles jaquettes ! Est-ce que les Jennifer se ressemblent toutes ?! (je parle des chanteuses)
On commence sérieusement à douter de ces artistes qui chantent alors qu’ils n’ont rien à dire si ce n’est les éternels regrets d’une séparation ou d’un amour semé d’embûches. Désolé Jennifer mais Il n’y a strictement rien d’innovant dans tes textes comme dans ta musique qui a été clairement composée pour satisfaire tes quelques fans masculins (si tu arrives à les garder) et un public essentiellement composée de chinoises et taiwanaises en pleine crise d’adolescence où les premiers sentiments d’amour fleurissent comme des jonquilles.
Alors malgré un beau livret d’accompagnement (livret + journal intime de l’artiste), on exprimera toutes les pires difficultés à s’amouracher de cet album si pitoyable.
A mi parcours entre slow marshmallow et pop anodine, Jennifer n’arrive même pas à se désolidariser de la mase de chanteuses pop pour entamer une carrière prolifique de chanteuse interprète.
Question :
Peut on encore alors faire la réclame de cet album ? Bien sûr, en bruit de fonds lors de vos travaux ménagers ! Cela vous donnera toute la motivation nécessaire pour terminer au plus vite !
Allez, arrêtons d’être aussi sarcastique, et laissons ce disque reposer en paix dans les gondoles des magasins de disque.
Damien Paccellieri
mercredi 14 mars 2007
Album : 1976 - Still The New Wave Flow
1976 - Still The New Wave Flow
Rock
15/20
2006
Deuxième album du groupe 1976 (qui avec leur première galette ont démontré tout l’étendu de leur talent), cette création nous prouve encore une fois que l’excellence de cette formation n’est pas un coup de chance ou un coup de pub.
En effet, cet opus de 10 titres est un travail brut de power pop rock comme les aficionados de ce style peuvent le rencontrer en France avec des groupes tel que Rhésus et son album Sad Disco (leur premier maxi 6 titres est un merveille !)
La première composition de Still The New Wave Flow est musicalement bien bâtit autour de guitares acérées, frappant fort d’entrée de jeu. La voix laissée un peu à la traîne, comme les anglais savent si bien le faire est aussi l’une des caractéristiques de 1976. Dès le second morceau, la ressemblance avec Rhésus en devient troublante. Si je ne fais pas d’anachronisme 1976 a débuté avant notre groupe made in France ; je vous laisse imaginer le plaisir de savoir si Rhésus se serait inspirer ou non de ce groupe…
Mais 1976 est avant tout un excellent groupe à la guitare. Leurs créations mélodiques à la gratte électrique sont vraiment très intéressantes, en témoigne le 3eme titre, charbon devenu diamant.
Et plus on avance dans l’album, plus la créativité musicale prend de l’ampleur avec tout de même une proportion de lourdeurs dans la voix du chanteur assez monotone.
Mais il ne faut pas non plus demander la lune. Ce deuxième disque de 1976 ne la décroche pas mais en prend réellement la direction pour accoucher disque novateur et très entraînant. Still The New Wave Flow foisonne donc de créativité restant encore « under construction » mais qui donne un premier jet musical enthousiasmant de ce que leur avenir nous prépare. Les années et l’expérience de 1976 permettront au groupe de macérer d’avantages dans sa bulle créative et comme le neuvième titre avec son invention perpétuelle entre mélange de voix trafiquées et guitares allégées nous laisse en suspens, accroché, amarré à la venue d’un troisième album de génie, forcément.
En effet, cet opus de 10 titres est un travail brut de power pop rock comme les aficionados de ce style peuvent le rencontrer en France avec des groupes tel que Rhésus et son album Sad Disco (leur premier maxi 6 titres est un merveille !)
La première composition de Still The New Wave Flow est musicalement bien bâtit autour de guitares acérées, frappant fort d’entrée de jeu. La voix laissée un peu à la traîne, comme les anglais savent si bien le faire est aussi l’une des caractéristiques de 1976. Dès le second morceau, la ressemblance avec Rhésus en devient troublante. Si je ne fais pas d’anachronisme 1976 a débuté avant notre groupe made in France ; je vous laisse imaginer le plaisir de savoir si Rhésus se serait inspirer ou non de ce groupe…
Mais 1976 est avant tout un excellent groupe à la guitare. Leurs créations mélodiques à la gratte électrique sont vraiment très intéressantes, en témoigne le 3eme titre, charbon devenu diamant.
Et plus on avance dans l’album, plus la créativité musicale prend de l’ampleur avec tout de même une proportion de lourdeurs dans la voix du chanteur assez monotone.
Mais il ne faut pas non plus demander la lune. Ce deuxième disque de 1976 ne la décroche pas mais en prend réellement la direction pour accoucher disque novateur et très entraînant. Still The New Wave Flow foisonne donc de créativité restant encore « under construction » mais qui donne un premier jet musical enthousiasmant de ce que leur avenir nous prépare. Les années et l’expérience de 1976 permettront au groupe de macérer d’avantages dans sa bulle créative et comme le neuvième titre avec son invention perpétuelle entre mélange de voix trafiquées et guitares allégées nous laisse en suspens, accroché, amarré à la venue d’un troisième album de génie, forcément.
Damien Paccellieri
samedi 3 mars 2007
Album : Sun Yanzi - To Be Continued
SUN YANZI - To Be Continued
Pop
17,5/20
2005
Toucher Sun Yanzi, c’est comme toucher à Johnny Hallyday, Aznavour ou Polnareff (je vais le voir en concert !!) : c’est un monument de la musique chinoise dépassant aujourd’hui de loin la belle Faye Wong. Toutefois la Chine ne peut pas s’approprier totalement sa réussite puisqu’elle est singapourienne et sa maison de disque taiwanaise. Cependant c’est en Chine continentale que la chanteuse vend ses disques en volume illimitée. Son succès est sidérant, tout le monde s’arrache son album dès sa sortie dans les magasins de disques des grandes villes. C’est une véritable bataille pour s’offrir l’édition collector ou une édition particulière de son album. C’est simple : les chinois l’adore ! Qu’ils soient étudiants, salary man ou bien même retraité. En bref, c’est la petite fiancée de la Chine.
Si l’on revient un peu dans le passé, la première à dégager une telle adoration fut Tian Hong, la première femme de la pop moderne en Chine. Elle en sera couronnée reine avant de se faire destituer quelques années plus tard par la fée Wong (comment placer un jeu de mots sur Faye Wong) et sa voix cristalline. Cette dernière aura même le culot de devenir aussi la reine de la canto pop (musique pop propre à Hong Kong, en langue cantonaise). Mais toute chose a une fin et c’est Sun Yanzi qui assure depuis la succession. Comment ce petit bout de femme quasiment rachitique a pu devenir la chanteuse préférée des chinois ?
La recette est assez simple (quand on a du talent bien sûr !) :
1) Prenez une voix exceptionnelle entre fragilité et féminité, entre sourire et tristesse.
2) Ajoutez une personnalité attachante, forte de son naturelle, toujours proche des gens malgré le star system.
3) Enfin assaisonnez le tout d’une couleur musicale inédite.
En clair, son succès est amplement mérité et « To Be Continued » en atteste les faits. Problème : comment rester objectif lorsqu’on est complètement mordu de son univers musical ? Et puis zut ! Aux oubliettes l’objectivité !
Cet album respire la perfection musicale à commencer par un premier titre salvateur aux sonorités indiennes. Une véritable bombe populaire comme on en fait peu.
S’en suivent quelques douces ballades dont elle a le secret et qui nous love de douceur. La troisième mélodie est un chef d’œuvre. Une musicalité sans égale en Asie, dont les paroles sont réfléchies et censées. Peu d’artistes pop en Asie ont la chance d’avoir des textes bien écrits et c’est le cas de Sun Yanzi grâce à Tanya Chua qui lui dédie quelques chansons pour presque chaque album. Ces deux amis singapouriennes forment ainsi un sacré duo d’artistes.
Les comptines musicales passent en douceur sans que l’on remarque le temps passer, et nous voilà déjà à la fin de l’album. Mais comment fait elle ? ? ? Le dixième titre de l’album est encore une claque monumentale et sonne comme un vrai coup de tonnerre pop !
Si l’on revient un peu dans le passé, la première à dégager une telle adoration fut Tian Hong, la première femme de la pop moderne en Chine. Elle en sera couronnée reine avant de se faire destituer quelques années plus tard par la fée Wong (comment placer un jeu de mots sur Faye Wong) et sa voix cristalline. Cette dernière aura même le culot de devenir aussi la reine de la canto pop (musique pop propre à Hong Kong, en langue cantonaise). Mais toute chose a une fin et c’est Sun Yanzi qui assure depuis la succession. Comment ce petit bout de femme quasiment rachitique a pu devenir la chanteuse préférée des chinois ?
La recette est assez simple (quand on a du talent bien sûr !) :
1) Prenez une voix exceptionnelle entre fragilité et féminité, entre sourire et tristesse.
2) Ajoutez une personnalité attachante, forte de son naturelle, toujours proche des gens malgré le star system.
3) Enfin assaisonnez le tout d’une couleur musicale inédite.
En clair, son succès est amplement mérité et « To Be Continued » en atteste les faits. Problème : comment rester objectif lorsqu’on est complètement mordu de son univers musical ? Et puis zut ! Aux oubliettes l’objectivité !
Cet album respire la perfection musicale à commencer par un premier titre salvateur aux sonorités indiennes. Une véritable bombe populaire comme on en fait peu.
S’en suivent quelques douces ballades dont elle a le secret et qui nous love de douceur. La troisième mélodie est un chef d’œuvre. Une musicalité sans égale en Asie, dont les paroles sont réfléchies et censées. Peu d’artistes pop en Asie ont la chance d’avoir des textes bien écrits et c’est le cas de Sun Yanzi grâce à Tanya Chua qui lui dédie quelques chansons pour presque chaque album. Ces deux amis singapouriennes forment ainsi un sacré duo d’artistes.
Les comptines musicales passent en douceur sans que l’on remarque le temps passer, et nous voilà déjà à la fin de l’album. Mais comment fait elle ? ? ? Le dixième titre de l’album est encore une claque monumentale et sonne comme un vrai coup de tonnerre pop !
Enfin la dernière chanson anglaise, en duo avec une artiste japonaise, clôture un album tout simplement indispensable et qui, à coup sûr, restera sur vos platines un bon bout de temps…
Damien Paccellieri