mardi 31 octobre 2006

China Sounds

Chinavibe est heureux de vous présenter china sounds, une compilation des tendances actuelles de la musique chinoise et se fera un plaisir de proposer la suite dans quelques semaines...
A bientôt pour ce nouveau rendez vous musical !


Télécharger (60Mo)


Posted by chinacinema @ 23:41 :: (8) comments

L'avenir est à nous

Quel est l'avenir de ce blog ?

Et bien j'espère vous ravir en vous disant que je vais essayer d'en faire un site un peu plus consistant sous le doux nom de www.chinamusic.fr
N'ayant pas de grandes qualités de développeur internet je suis en train de voir ce que ça donne avec des logiciels de création de site web tel que Web Creator Pro 3.

Autrement je continuerais sous la formule blog puisque Blogger est assez modulable (même si le référencement et l'impossibilité de créer des catégories sont de vrais points négatifs).


Le blog est optimisé pour Firefox en 1024*768


Posted by chinacinema @ 23:10 :: (2) comments

vendredi 27 octobre 2006

Album : SHANGHAI JAZZ - Musical Seductions from China's Age of Decadence

SHANGHAI JAZZ - Musical Seductions from China's Age of Decadence

Jazz
2003

14,5/20








Lorsqu'on pense à Shanghai, on en revient toujours aux années 30, véritable âge d'or culturel pour cette ville que l'on surnommait alors "le Paris de l' Est". Les influences multiculturelles, dues en partie aux concessions étrangères, ont donné naissance à des cabarets endiablés où se réunissait tout le gratin de la ville. Malheureusement tout ce qui fut Shanghai à cette époque disparut avec la venue au pouvoir du drapeau rouge sertit d'étoiles.
Pour la petite histoire, Shanghai représentait pour les politiques d'autrefois tout ce qu'il y avait de plus méprisable en Chine à savoir l' influence des étrangers capitalistes et l'établissement d'une ville épicurienne alors que le modèle socialiste concentrait ses principales valeurs sur le travail et non l'oisiveté. Ainsi, finit la décadence, finit la folie des nuits musicales de Shanghai et la ville fut prier de se mettre en veilleuse pour de nombreuses annés. Toutefois son positionnement géopolitique n'échappa pas à Deng Xiaoping puis à son ancien maire Jiang Zemin qui développa alors les capacités de cette mégalopole...

Après s'être égarés quelque peu dans la vie tourmentée de Shanghai, je vous propose de revenir sur ce disque. En effet, les années 30 fut aussi l' âge d'or de la musique jazz qui enflamait les pistes de danses et séduisait les amateurs coloniaux plongés dans les vapeurs d'alcool.
C'est en 1935 que les premières stars du jazz chinois sortirent de l'ombre en se calquant sur leurs homologues américains.
En 1949, le jazz à Shanghai cessa officiellement d'exister car le Japon était passsé par là, mais surtout les autorités nationales qui ne voyaient pas d'un bon oeil cette musique subversive, à la clientèle dépravé.
Alors quelques jeunes ont eu la bonne idée de refaire du jazz d'antan tout en y incorporant quelques touches actuelles par le biais du The Clear Wind Band composé de plus de 19 artistes.

Prenez donc du jazz, rajoutez y quelques paroles chinoises, des instruments comme l'erhu, le pipa ou le wu jung et vous obtenez des sonorités sensuelles accompagnées d'un brin de fille dans le lead vocal.

Ce disque est un indéniable bonus culturel sur la musique de cette ville unique. Le plus interessant réside dans les chansons mêmes, reprises des années 30 et 40, qui ont toute une histoire particulière.
Le 1er titre par exemple est une chanson connue comme appartenant au folklore des prostituées et dont le gouvernement ne supportait pas de la voir diffuser dans les meilleurs cabarets de la ville.
La seconde composition, "Give me a Kiss", est une reprise chinoise d'un grand classique de Patsy Cline. "Avalon" , 7eme chanson de ce jazz made in Shanghai, est une reprise de Stephane Grapelli et Django Reinhardt soutenus par des instrument de musique chinoise traditionnelle.
Puis la onzième session avec en mandarin "I Want your Love" (wo yao ni de ai) est un morceau de légende qui rappellera certainement quelques souvenirs aux auditeurs des grands standarts chinois des années 40.

Bref vous l'aurez compris, Shanghai Jazz est un indispensable pour les sinophiles et le site internet fourmille de détails précieux sur l'histoire du jazz en Chine.

Le site Internet

Give me a kiss
Jasmine flower

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 20:33 :: (3) comments

mardi 24 octobre 2006

Album : Dong Yun Chang - At the 33th street corner

DONG YUN CHANG - At the 33th Street Corner
Guitare
2002

15/20










Parfois le hasard fait bien les choses. En naviguant sur Internet il y a quelques années, je suis tombé sur le site de Wind Records, un label produisant de nombreux artistes tous engagés dans une musique particulière, instrumentale, tibétaine ou encore underground.
Au fil du temps j'ai découvert Dong Yung chang, un artiste à forte réputation en Asie pour son talent de guitariste et dès les premières écoutes disponibles sur le site, ça été le coup de foudre.
Il m'est très rare de m'interesser à lam usique instrumentale sans tomber dans les bras de Morphée par ennui ou par dépis. Pourtant cet album m'a laissé bien plus qu'en éveil: il m'a rendu heureux et détendu.

En effet, Dong yung chang et sa guitare ont le talent de nous rendre serein, sage, prêt à affronter toutes les nouvelles difficultés de la journée. Et parfois c'est aussi simple que ça la musique.
Je fus étonné lors de mon séjour à Beijing en été 2006 d'entendre cet album passer dans les avions de la compagnie Air China. Comme quoi la popularité de ce guitariste n'est plus à vérifier.

On ne sait pas où cet artiste est allé chercher l'inspiration mais les belles envolées à cordes de ce guiraste sont tout simplement somptueuses. Empreinte de délicatesse et d'un côté affectif voir sentimental, les sonorités transiteny directement vers notre coeur, sans passer par la case reflexion.
C'est peut être aussi pour cela que Dong Yung chang a été primé en 2002 du Golden Melody Award et est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de sa génération.
Selon lui, la musique est comme un voyage. Parfois elle ressemble à ces pays lointains qui vous emmène loin de vous même, loin d'où vous êtes...

En suivant ce précepte, l'artiste a eu l'ingénieuse idée de partir sur les routes de pays et de contrées inconnus afin d'y capter leurs musiques. Serait ce en Europe de l'Est? Dans les pays scandinaves ou au Canada ? Qui sait, celà sera à vous de deviner. Et pour pousser le concept un peu plus loin, chaque titre est conçu comme une tranche de ces routes et cultures traversées.

Toute composition a son histoire et je vous transmet volontier la première in english of course:

"Let's talk about reality, not the impressions left on the left bank. I don't see Voltaire's Le Procope or Les deux Majots of Simon Bouvoir ans Sartre. I see the river flowing, every impression is to come, every thought is left behind. All is mystery no one really sees"

Accompagné enfin d'un excellent livret où l'artiste nous conte la genèse de cet album et de ses voyages, n'hésitez pas ainsi à vous saisir de cette alcôve de douceur dont vous n'en serez que récompensé.


1er extrait - 2eme extrait - 3eme extrait - 4eme extrait

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 22:25 :: (4) comments

lundi 23 octobre 2006

Album : Chang Xuan - My Life Will...

CHANG XUAN - My Life will...
Pop Folk
2006

17,5/20








Pour un coup d'essai c'est un coup de maître !

Jeune chanteuse du patrimoine pop folk taiwanais, il ne lui aura fallut que quelques mois pour devenir l'égérie des artistes guitare+voix de Taiwan mais aussi de Hong Kong où elle arpente la ville et ses territoires pour de nombreux concerts dans des cafés branchés.
Avec dans son sac de globe-trotteuse une voix douce et effacée, Chang Xuan brode de sa guitare les plus belles soieries musicales. Et celà change des habitudes chinoises où les artites adulescentes "hype" sont accompagnées, pour la plupart, d'une pléiade de sons digitaux dégoulinants.
En résumé, une gratte et des idées pleins la tête: voilà ce que nous propose cette artiste, loin d'employer toute une tripotée d'ingénieur son.


La première ritournelle intitulé "Scream" sonne déja comme une référence mucicale qui n'est pas sans rappeler à certains instants la belle Suzanne Vega. Entre mandarin et anglais, "Scream" ouvre le bal d'un album unique.
Je dirais même (comme Dupond et Dupont) que cet album est une véritable mine d'or comme peut le prouver le second titre sous la forme d'une contine pour enfants, exquise de douceur.
On sent toutefois l'influence des meilleurs groupes du genre des Etats Unis et de l'Angleterre. Cette inspiration est parfaitement assumée par Chang Xuan qui navigue facilement avec des compositions écrites en anglais. Est ce pour donner une couleur particulière à ses chansons ? Est ce pour s'ouvrir à un marché qui ne l'attend pas ? Quoiqu'il en soit la musicalité est au rendez vous.

Téintés d'incertitude, de romance déchue et d'espoir en surcis, les textes de Chang Xuan tranche avec sa voix douce et juvénile.
Son talent n'a pas ou peu d'équivalent en Chine actuellement où la plupart du temps nous avons droit à du pré-fabriqué, entre produit de masse et concept tubulaire sans aucun autre intérêt que celui de faire de l'argent.
A l'écoute des derniers titres de l'album, on se surprendra à ranger sa galette sur la même étagère que nos disques folks préférés, probablement entre deux Simon&Garfunkel. On se délecte chaque seconde de ces instants d'excellence notamment pour le huitième titre où sur un texte poétique, Chang Xuan fait de sa voix un écrin formidable aux guitares prisent dans les filets des surfs sounds.
My Life will...est donc un indispensable de cette année 2006 à se procurer d'urgence. Satisfait ou remboursé par Chinavibe (enfin presque!).

Voir la video de Scream
Voir la video du deuxième titre
Voir la video du huitième titre
Encore une video ? Mais vous êtes des enfants gâtés....

Màj de juillet 2007 , pour les vidéos voir ici sur Youtube ( avec playlist de toutes les vidéos de la demoiselle)

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 19:32 :: (7) comments

samedi 21 octobre 2006

Album : Xu Wei - Through the Time

XU WEI - Through the Time
Rock
2002

17/20








Xu Wei s'est révélé être le successeur de l'ancienne garde du rock chinois qui compte dans ses rangs le vénérable Cui Jian et l'excellent Dou Wei, tout deux pilliers du rock chinois, loin de la retraite tout de même puisque leurs derniers albums se sont révélés être de bonnes factures. Originaire de Xi'an, l'un des bastions de la scène rock alternatif, Xu Wei s'est attiré les faveurs d'un large public, car reconnaissons-le, sa musique est tout simplement magique (Xu Jinglei figure parmi ses fidèles, la preuve en est sur son blog qui a longtemps utilisé l'une des chansons de cet album).


Through the Time est le réultat de nombreuses reflexions musicales que se portait Xu Wei après des débuts très alternatif et underground sur la scène rock.
Dans cette galette il semble que Xu Wei a trouvé son chemin, mélodique et populaire. Je précise que le terme "populaire" n'est pas du tout péjoratif mais s'agit plutôt d'une recherche musicale afin de pouvoir être apprécié par le plus grand nombre sans pour autant sacrifier sur l'autel ses propres conceptions artistiques.
C'est admirablement que Xu Wei réussit à nous séduire avec sa voix si particulière où l'on dénote le même rapport aux surf sounds dont je parlais pour Lim Giong. Ce n'est donc pas une voix brute de décoffrage comme celle de Cui Jian mais plutôt une attribution vocale plus élaborée.

Lancé sur un premier titre tonitruant, Xu Wei nous laisse sur les rotules tant le plaisir à l'écouter est grand. On devine tout de suite que quelqueque chose de phénomènale nous attend dans cet album. Et bien sûr ça n'y coupe pas car la deuxième composition est un vrai régal. Evoquant de manière générale les rapports sentimentaux entre les couples mais aussi quelque part ceux de la société, les sinophiles pourront constater que les textes sont très bien écrits, à la différence de quelques chansons rock / hard-rock chinois se rapprochant des exploits créatifs de Rammstein.
La troisième esquisse de cet opus est certainement la plus décevante car semblable à du rock pop à la sauce Calogero (ndlr: pourtant j'aimais bien les Charts...) .
Heureusement dès la quatrième piste tout rentre dans l'ordre avec une excellente ritournelle dont le message principal est à peu près le suivant : " le monde est comme une montagne où l'on peut se sentir petit et seul, mais grâce à toi, à ta présence, je ne le suis plus ".

Bref, des textes intelligents qui ne sont pas pour nous déplaire. Comme si celà ne suffisait pas, on se prend une deuxième mandale avec la cinquième composition, inspiré certainement de Carlos Santana. Une expérience musicale exceptionnelle.
Ainsi va toutes les chansons de Through the Time ne laissant pas de répis qualitatif à son auditeur. Pour conclure je ne dirais qu'une chose : " Mais qu'attendez vous pour écouter Xu Wei ? "

Le site officiel
Ecouter le 2e titre de l'album
Video du 6eme titre

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 18:21 :: (2) comments

jeudi 19 octobre 2006

découverte : Cherry Boom, quand Rock+Pop=Punk

Cherry Boom est un exemple frappant de la nouvelle scène chinoise pop-rock voir punk, même si vous aurez constaté que le look est parfaitement copié des groupes japonais.
Originaire de Taiwan, Cheery Boom était d'abord le fruit du travail de deux camarades lycéennes mais avec la mise en place de tournées, de petits concerts, les deux amies ont dû se rendre à l'évidence qu'il leur manquait un bagage musical pour la scène.
Elles ont donc commencée leur carrière en cette année 2006 avec l' album "My Dear Prince" qui a fait un carton dans les grandes villes chinoises.
Est ce le début d'une grande carrière ou simplement le début d'une mode éphémère ?

Voir et écouter Chery Boom
Mini site des Cherry Boom avec videos, etc..


Posted by chinacinema @ 21:57 :: (0) comments

ALBUM : Sanni - Polaris

SANNI - Polaris
Pop
2006

8/20








Voilà le cas classique de la pop chinoise stéréotypé comme on peut la rencontrer au Japon (Studio Avex & co) et qui n'apporte rien à la musique si ce n'est un disque de plus dans les bacs.
Sanni est une artiste chinoise inconnue et qui malheureusement le restera, à coup sûr. Si son album n'est pas mauvais, il est loin d'être une pépite du genre. Stérile, neutre, amorphe, sans saveur, loin de toute originalité, cette étoile du Nord (traduction du de nom de l'album tiré du chinois) n'et pas prêt de nous illuminer.
Il reste toutefois un bon duo avec un illustre artiste masculin inconnu ( son nom est Wu Wei) certainement casté pour l'occasion.
Fournit avec un vcd en bonus contenant 5 vidéos tournés apparemment par la même equipe technique et dans le même décor naturel, rien de spontané n'est à attendre de cette artiste.
C'est bien dommage car la voix était là, de qualité, prête à servir de bonnes chansons. Mais c'est sans compter sur des paroles sirupeuses et naïves qui rajoutent une tare de plus au compteur.
On est en droit de s'attendre à mieu lorsqu'on entend la vix de Sanni, et espérons que le monde de la musique lui laissera une deuxième occasion pour nous le prouver.

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 21:35 :: (3) comments

mardi 17 octobre 2006

Découverte : Sodagreen


Voir et écouter Sodagreen
Le site officiel du groupe (super beau site)

Sodagreen fait partie de ces petits groupes taiwanais dont on prend plaisir à découvrir, car loin de toute tendance, ils s'essayent à trouver leurs propre chemin, le tout dans un groupe de six musiciens dont lâge ne dépasse presque pas le 1/4 de siècle.
Ce n'est pas mentir de dire que Sodagreen marche avant tout au plaisir de faire de la musique, entre potes et pour les adultes de leurs générations. On en reparlera bientôt...


Posted by chinacinema @ 11:28 :: (0) comments

Album : Millennium Mambo Soundtrack

MILLENNIUM MAMBO Soundtrack
Electro
2001

17/20








Si Millennium Mambo est devenu un film culte pour toute une génération, il le doit essentiellement à son univers musical, savant mélange d'electro et de deep techno.
Orchestré de mains de maître par Lim Giong, devenu célèbre hors des frontières taiwanaises grâce à cette bande originale, il va s'en dire que toutes les compositions présentées ici sont des pépites. Elles prennent même une double valeur : celles de compositions indépendantes et celles rattachées au film de Hou Hsiao-hsien avec la délicieuse Shu Qi.
Toute la maestria de Lim Giong opère dès le 1er titre " A Pure Person", générique du film et véritable fable musicale. Bercé par la deep techno et la voix de Lim Giong en surf sounds (cette appellation désigne des sons ou ou des voix portés en écho), on se prendrait au jeu de fermer les yeux et rêver quelques instants, voir une éternité tellement le sentiment d'appaisement et de quiétude musicale semble prendre corps.
Des morceaux d'une telle mélodie, véritable bouteille à la mer pour l'héroïne du film, ne devrait pas exister tant celà est divin.

Dès le deuxième titre, l'auditeur plonge dans un style electro minimaliste mais toujours avec cette superbe voix dont Lim Giong a le secret.
Alliant modernité et vocabulaire chinois, le tout donne une aspérité nouvelle à ce que se résumait l'electro pour nos pauvres oreilles européennes.
Même si les titres 2 à 5 semblent plus adaptés à un public averti, les rythmes tubulaires et les sonorités métalliques donnent une dimension hors norme à cette galette.
Et ce n'est pas Moby avec "Why Does My Heart Feel So Bad?" qui dira le contraire puisque brillement remixé (Katcha Remix et période technoïde de l'artiste).
Les inspirations musicales s'enchaînenet et donnent les tendances musicales taiwanaises en terme de techno et d'electro au début de ce deuxième millénium.
La bande originale s'achève sur un dernier chef d'oeuvre de Lim Giong " Lighting Road" qui mérite de figurer parmi les plus belles réussites du genre.

Ceux qui ont vu le film se remémoreront tous les instants du film, comme ce passage de Vicky sous les néons, ses difficultés avec son compagnon Dj, les moments passés en discothèque, la visite d'Hokkaido, etc..
Millennium Mambo est comme une drogue dont on restera encore accoutumé des siècles et des siècles.
Ainsi laissez vous envahir par ce flot electro, fermez vos yeux et revenez à Taipei en compagnie de Vicky...

Ecouter Lighting Road

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 10:51 :: (0) comments

lundi 16 octobre 2006

Album : Metropolis Shanghai - Showboat to china

METROPOLIS SHANGHAI - Showboat to China
Histoire en musique
2005


12,5/20 pour les sinophiles
8/20 pour les autres






En achetant cet album sur Shanghai, je m'attendais aux sulfureuses et festives sonorités qui animaient les cabarets de la ville que l'on appelait alors "le Paris de l'Est". Quel fut ma surprise lorsqu'au long de cette compilation je découvre non pas un cd de musique mais un cd de sonorité historique.
En effet cet opus est tout sauf un objet musical, il est la chair et le sang même de la ville de Shanghai durant les années 1930 et 1940.
Si vous cherchez un album ordinaire, passez votre chemin. Pour les autres, prêtez une oreille attentive à cette galette car elle contient quelques perles rares retraçant l'âge d'or de cette cité aux multiples visages.
Ce disque n'a guère d'intérêt pour la plupart d'entre nous, néanmoins il reste un surprenant témoignage de l'ambiance et de la vie des habitants de Shanghai, tout celà à travers le seul espace auditif. Je vous laisse à votre imaginaire le soin de penser à ce voyage à travers le temps dans l'une des plus effervescentes villes d'antant.
Pour les sinologues, Metropolis Shanghai - Showboat to China détient en son sein quelques pierres précieuses tel le cinquième titre "Ye Shanghai" joué par un pianiste japonais dont la composition est chinoise (Zhou Xuan fut la grande interprète de ce titre). Dans le contexte de l'époque, cela apparaît totalement fou.
Toutefois parcourir l'ensemble du disque en une seule traite serait une hérésie car le niveau de connaissance demandé à l'auditeur ainqi que son rapport à cette ville est considérable. C'est très regrétable d'autant plus que le livret ne donne aucune indication historique et sociale sur l'environnement sonores tirés par ci et par là de l'immensité de cette ville.
Les connaisseurs et les amoureux de Shanghai se frotteront les mains, les autres quant à eux, resteront sur leur faim.

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 21:34 :: (0) comments

Album : Lim Giong - Insects Awaken

LIM GIONG - Insects Awaken
Electro
2005

15,5/20








Lim Giong est un artiste d'exception. Après avoir commencé une carrière dans le cinéma sous la direction d'Hou Hsiao-hsien, il s'est lancé dans la chanson avec un succès retentissant. De ses premiers albums en mandarin et particulièrement en taiwanais (chose qu'il a rendu possible sur une île où cette langue peu employée dans le monde artistique a soudain prit une nouvelle ampleur) à ses derniers albums electro, Lim Giong est devenu une figure incontournable de la musique taiwanaise actuelle.
Artiste engagé, notamment vis à vis de la culture taiwanaise, il n'a eu cesse d'évouluer dans sa carrière musicale pour arriver aujourd'hui à un stade créatif de haute volée.
Orfèvre de la bande originale de Millennium Mambo qui l'a popularisé en Europe, cet artiste a plus d'une corde à son arc. Producteur, acteur, chanteur, mais aussi l'un des DJ techno/electro les plus côtés d'asie ( n'hésitez pas à squatter les discothèques de Taipei où vous pourrez le rencontrer), il arrive en 2005 avec un sérieux bagage musical pour entamer une composition electro dans la cadre d'un projet d'album insufflé par Mk2 France.

Selon Lim Giong, son album porte le nom d'une période traditionnelle de la culture chinoise annonçant l'arrivée du printemps réveillant ainsi pour la 1ere fois les animaux qui s'étaient endormis l'hiver.

Je me suis promené avec un dictaphone et suis allé à la recherche d'environnements sonores liés à la nature, à des samples de musiques de films, le tout brodé à mes propres créations digitales. La vie de la société est une source d'inspiration et j'espère que ma musique s'y ressemble, dotée d'une atmosphère aussi riche que mon imagination.


A l'écoute de cet album l'artiste ne s'est pas trompé. De sonorités chinoises à de l'electro minimaliste accompagné bien souvent par sa voix majestueuse (vive les surf sounds), cette galette se démarque par sa singularité créatrice entre mélopées urbaines et aventures sonores.
Le titre "View" est certainement l'une des plus belles compositions de cet album et donne à son auditoire le plaisir d'être quelques instants ailleurs, le rêve de traverser une Taipei rongée par sa culture urbaine, et son cadre nocturne où les néons, les bars de la capitale nous ennivrent de leur beauté et de leur luxuriance sociale.
En bref, Insects Awaken nous parle quand on l'écoute, Lim Giong signant ici un projet electro profondément onirique. Parfait pour une belle nuitée, propice à une écoute subliminale.

A noter: Une version de l'album existe avec un dvd supplémentaire dévoilant toute l'ingéniosité créatrice de Lim Giong couplé à l'imaginaire visuel de Sunny Hu.

Ecouter "View"

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 19:31 :: (0) comments

jeudi 12 octobre 2006

Album : Tanya Chua - Amphibian

TANYA CHUA - Amphibian
Pop
2005

17,5/20








Tanya est une artiste incontournable de la scène pop chinoise au même titre que Sun Yanzi par sa qualité vocale mais aussi par celle de ses arrangements. Je suis personnellement des plus dépendants à sa musique et mon cas devient grave :) !

Avec Amphibian, tout commence par un premier titre romantique des plus réussis tant par sa voix, toujours douce mais puissante, adulte et sincère, que par l'écriture de cette chanson, d'une mélancolie et d'une tristesse que les amateurs de mandarin pop seront apprécier.
Pour mettre tout le monde d'accord Tanya nous délivre sur une deuxième piste une ballade matinée de rock dont le clip video est des plus convaincants (voir le 1er lien ci dessous).
Ainsi rien qu'avec ces deux titres, l'album s'avère déja indispensable. Imaginez alors qu'il vous reste encore 9 chansons à partir d'ici !
Sans répétitions et avec un certain renouvellement, tout en gardant sa couleur musicale, les titres se succèdent avec un tel plaisir que l'on en oublirait presque d'être encore sur terre. Le 5e morceau est un parfait exemple de lucidité artistique avec une petite chansonette pop délicieuse et intelligente.
Et comme à l'accoutumé avec cet artiste vous vous prennez une claque en pleine figure lorsque vous ne vous y attendez pas comme ici avec la sixième plage, digne des meilleurs titres du genre, égalant le talent incontesté de Sun Yanzi, voir le surpassant dans ce domaine où elle règne d'habitude en reine et sans partage.
On se laisse donc prendre dans les filets musicaux de la craquante Tanya Chua comme nous étions les victimes consentantes d'un chant des sirènes à l'époque des mythes et des légendes.
La malheureuse délivrance ne viendra qu'avec la dernière note de l'album mais avant celà il vous faudra encore jouir de merveilleux moments comme avec la 8eme partition de cet opus, et c'est sans compter le dernier titre d'Amphibian, en duo avec Sun Yanzi, réunissant ainsi deux des plus belles voix de la pop asiatique. Fragile et solaire, la voix de Sun Yanzi complète parfaitement celle de Tanya, plus mature, triste et mélancolique.

C'est sur cette formidable osmose, ce moment de musique inoubliable entre ces deux chanteuses que s'achève certainement le meilleur album de pop chinoise de l'année 2005.
En résumé, au bout de 48 minutes d'acoute, une seule reflexion nous taraude encore l'esprit: mais comment j'ai pu passer à coté de ce monument pop ?
A écouter 100 fois si ce n'est plus. Bravo Tanya Chua.


1ere video de cet album
2eme video de cet album
Duo avec Sun Yanzi
Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 21:50 :: (3) comments

mercredi 11 octobre 2006

Album : Penny Tai - So Penny

PENNY TAI- So Penny
Pop
2004

15/20








Penny tai fait partie de ces artistes féminines qui composent le haut du pavé de la pop chinoise. N'yant pas les mêmes attributs vocaux qu'une Sun Yanzi ou d'une Tanya Chua, la belle demoiselle joue sur l'originalité de ses arrangements accompagnés de sa voix malicieuse.
So Penny n'est pas un véritable album en soi puisqu'il s'agit plutôt d'un pot pourri de quelques unes de ses chansons sans oublier quelques toutes nouvelles parures musicales. En bref, l'album parfait pour découvrir le talent de cet artiste. Et talent, il y a , force est de constater.
Si le premier titre romantique est à oublier, la seconde ritournelle séduit immédiatement par son côté pop/rock totalement nouveau dans le genre. Un phrasé exceptionnel pour une chanson qui l'est tout autant. La troisième plage musicale quant à elle nous conforte comme un gage de qualité sur la réussite de cet album. En effet, cette berçeuse traffiquée à l'electronique surprend et à vrai dire, on aime ça.
Bien sûr comme un bonheur n'arrive jamais seul (moi aussi je traffique!), sur le titre suivant, Penny Tai brille de mille feux sur l'un des meilleurs titre de sa carrière, savoureusement pop.
On s'attend alors à une baisse de régime mais la suite nous prouve le contraire avec une excellente cinquième piste. Mais là où Penny Tai pêche alors que les autres chateuses réussissent à nous mystifier c'est sur les chansons romantiques, mièvreuses et mielleuse. De plus les paroles à l'eau de rose comme si tous les malheurs du monde reposait sur ses épaules sont assez peu crédibles dans cette mélodie menthe à l'eau.

Heureusement ces moments de faiblesses sont rares et font place pour la plupart du temps à une originalité insoupçonnée. Dès que le rythme devient plus soutenu, Peeny Tai nous ravit par sa douce voix d'enfant et laisse présagé des étés à écouter son album dans une voiture le long d'une route en bord de mer.
Ainsi sur les 17 titres présentés ici, il n' y a presque aucune fiorriture si ce n'est deux ou trois chansons très fleur bleue. pour le reste tout est bonnement de grande qualité. Normal pour un album en forme de compilation me direz vous ? Pas forcément vous réponderais-je car le choix des titres est souvent à la portée des labels qui n'ont pas les mêmes goûts que l'artiste. Sachez que malgré cette contraite, So Penny est un opus lumineux, signe d'une grande vivacité pop, comme on l'aime et comme il se fait rare.

1ere video de So Penny
2eme video de So Penny
3eme video de So Penny

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 21:47 :: (1) comments

mardi 10 octobre 2006

Album : Kungfoo - Impulsion

KUNGFOO - Impulsion
Hip Hop
2004

14/20








On le sait tous, depuis plus de 4 ans le Rap et le R&B tournent en rond notamment aux Etats unis où les thèmes des textes se sont réduits aux fesses des filles, au 4x4 dernier cri, à ce qui brille et fait bling bling. Mais où sont donc passées les préoccupations sociales des afro-américains dans tout celà ? Où sont donc passées ces grands rappeurs d'antan qu'était Nas et les autres ? (j'ai un petit faible pour la East Coast et je vous conseille fortement Blackalicious)
Alors que le gouvernement américain de Bush Jr laissent ces gens au bord de la route, les rappeurs eux aussi commencent à les lâcher pour vivre une belle vie d'épicurien.
Fort heureusement la Chine n'est pas dans la même situation. A Pékin, place forte avec Shanghai du hip hop made in china, cette mouvance musicale est en pleine effervescence. Des petits groupes comme Kungfoo (originaire quant à eux de Tianjin) connaissent un large succès auprès d'un public averti. Averti dans les deux sens: ceux qui connaissent le hip hop en Chine, mais aussi ceux qui savent que les paroles sont assez crues, en témoigne le sticker habituel interdisant l'écoute aux adolescents.

Là où tout le monde persiste et signe à croire que la Chine ne laisse pas exprimer ses artistes, il existe des labels indépendants, undergrounds, qui n'hésitent pas à produire, à leur risque et périls, des artistes prêt à critiquer la société dont ils sont issues.
Kungfoo entre dans la critique polissée de la société en exprimant le mal-être d'une certaine jeunesse. C'est une manière assez subtile de ne pas s'attirer les foudres de l'Etat notamment pour son label New Bees abritant un exceptionnel vivier d'artiste comme le groupe rock féminin COBRA qui débuta dans les années 1980 grâce à l'ascension d'un certain Cui Jian.
On retrouve dans les textes de cette galette un véritable malaise identitaire, une attaque à la chinoise des déficiences de la société chez les jeunes, mais aussi des textes plus softs afin de renverser la vapeur et de rester un groupe de rap "cool" au vue du PCC.
Qui plus est des paroles censées, la musique est elle aussi réussit dans l'ensemble même si elle apparaît quelques fois synthétiques. En effet, quasiment aucun sample n'est employé si ce n'est dans les interludes comme force de démonstration.

Resultat, celà se révèle être un avantage car ajouté aux flow des MC chinois celà forme une complémentarité qu'on ne pourrait peut être pas trouver dans les bonnes prods françaises ou U.S.
Il n'y a qu'à écouter l'intro de l'album pour savoir que l'on est tombé sur du bon son. "Sunset" (titre 2) ainsi que "Nightwish" (titre 5) annoncent la couleur d'un rap viril mais tranquille, agrémentés de moments de folies avec "Happy U" (titre 8).
Enfin "Need No More" (titre 11) se passe presque d'explications pour une personne ne comprenant pas le chinois puisqu'il décrit une sensation de trop plein, mise en valeur par quelques références aux rappeurs U.S.

En conclusion: 13 titres + des bonus pour un disque de hip hop chinois d'excellente facture nous confortant dans l'idée que le hip hop a trouvé une place forte en Asie autre que le Japon.

Voir et écouter Kungfoo
Le blog du groupe avec pas mal de bonus

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 19:04 :: (3) comments

lundi 9 octobre 2006

Découverte : Yangjing lamu et la musique tibétaine

L'année 2006 est un cru exceptionnel pour la musique tibétaine puisqu'elle nous permet enfin de découvrir, pour nous autres européens, la magnfique voix de Yangjing Lamu, véritable révélation avec son premier album éponyme.
Nous avions déja la formidable Dadawa dans ce registre, entre musique traditionnelle tibétaine et musique actuelle, mais voici qu'arrive une artiste qui s'installe déja comme un nouveau standart. A la différence de Dadawa qui est d'origine pékinoise, Yangjing Lamu est une véritable tébitaine. Elle est aussi l'une des fondatrices de Chenzheng Group, fondé en 1993, principale structure chinoise de médecine et de fabrications de médicaments tibétains qui compte plus de 10 grandes entreprises, 1 institut de recherche, plus de 1000 employés pour un total de plus de 35 000 000 de dollars de ventes en 2002.
Ce sont beaucoup de chiffres qu'on ne retiendra peut être pas mais sa voix, par contre, vous sera inoubliable...

Ecouter et voir Yangjing Lamu

En bonus:
Wallpaper 1 de Yangjing Lamu
Wallpaper 2 de Yangjing Lamu


Posted by chinacinema @ 22:32 :: (0) comments

Album : CHINA - Music around the World

CHINA - Music Around the World
Musique traditionelle
1998

9/20








De tout temps nous avons eu le droit à de nombreuses compilations traditionnelles chinoises et China - Music Around the World ne déroge pas à la règle en nous servant à peu près toujours la même chose.

Heureusement le prix de cette compilation est son principal argument puisque tout le monde à les moyens de se l'octroyer et de découvrir à peu de frais tout un pan de la culture séculaire chinoise à savoir celle de sa musique traditionnelle et de ses instruments.
Ici nous avons le droit à du classique de chez classique joué par l'ensemble Chao Zhou et ses invités, dont on possède très peu d'informations. Les titres déroulent avec naturel sur les somptueuses sonorités du Zheng, du Dizi ou encore de l'Erhu (mon instrument préféré).
Pour les chinois ertaines de ces compositions sont connus puisqu'elles s'accompagnent chaque fois d'une histoire populaire ou d'un poème.
Ainsi China - Music Around the World (existe aussi pour les musiques traditionelles du Japon) est une compilation sans surprise mais qui plaira à ceux qui souhaitent se reposer tout en découvrant ces rythmes ancestraux.

Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 19:46 :: (0) comments

dimanche 8 octobre 2006

Album : ZHOU XUN - SUMMER

ZHOU XUN - Summer
Electro pop
2003

13/20








Dans la musique chinoise et asiatique en général, il n'est pas rare de voir des acteurs bâtir des carrières musicales exceptionnelles.

En France, nous sommes encore dans une mentalité où le cumul des talents n'est pas possible. Toutefois cette vieille habitude tente à disparaître puisque certains chanteurs comme Patrick Bruel ou Marc Lavoine commencent sérieusement une carrière devant le petit ou le grand écran (on remarquera au passage qu'il est plus facile pour un chanteur de devenir acteur que le contraire).

En Chine et notamment à Hong Kong, il n'existe pas de gêne morale à entreprendre simultanément ces deux activités artistiques. D'ailleurs presque tous les acteurs de Hong Kong se sont déja essayés à la chanson et ont à leur actif au minimum un album. Andy Lau, Jackie Cheung, Jackie Chan, Tony Leung Chui-Wai, Karen Mok, Sammi Cheng, etc... Bref ils sont tous passés par là.
Alors parfois celà est fait avec talent comme Faye Wong qui cumule d'excellents albums avec d'excellents films (pour la plupart) et parfois celà peut servir de décoration murale lorsque ce sont les Twins à la manoeuvre. Malheureusement ce dernier cas devient de plus en plus courant puisque les ventes d' album et de tickets de concert rapportent bien plus qu'un cachet pour un long métrage, sans compter sur ceux qui profitent de leur notoriété dans l'un des domaines déja cités pour se lancer dans l'autre sans aucune aptitude artistique. En résumé à Hong Kong les artistes savent comment remplir les comptes de leur banque.

Zhou Xun pour sa part arrive à la musique chinoise avec de bonnes intentions et un potentiel vocal très intéressant. L'égérie de Suzhou River et Perahps Love commence en 2003 à enregistrer un album pour la Warner de Hong Kong. Dans un savant mélange de pop, electro, dub et drum&bass light, Zhou Xun nous emporte dans son monde avec sa voix si singulière, écorchée et grave.
Dès la première écoute, sa taciture pousse à la curiosité et nous laisse de bonnes impressions. Accompagnée dès le 1er titre par des paroles françaises, on se sent tout de suite plus à l'aise même si les accords musicaux semblent parfois froid et fleur bleue ne permettant pas de basculer vers quelques chose de plus sensationnel, dark, mystérieux, voir trip-hop.
"Il y a trop de sucre dans mon café, c'est l'aube mais je n'arrive pas à m'endormir. Le printemps est arrivé, prépare toi à pleurer pour moi"
On ne sait pas vraiment quelles sont les intentions de ces paroles made in France (car un peu à côté de la plaque de la signification des paroles chinoises) mais celà fait peut être "mode" ou "hype" dans une chanson sentimentale chinoise.
Mais les titres s'enchaînent avec un plaisir d'écoute grandissant si bien qu'on commence à être en addiction et à ne plus vouloir sortir cette douceureuse galette de son lecteur cd.
Zhou Xun nous présente donc 10 titres (dont un remix) pour une première passe musicale agréablement surprenante et agrémenté de quelques photos personnelles dans le livret, les fans de l'actrice ne devraient pas hésiter à se procurer le cd. Vous l'aurez compris "Summer" est donc un disque pop electro bien arrangé et nous laisse rêveur quant à son deuxième disque sortit en 2005 dont je reparlerai prochainement...

Extrait MP3
Damien Paccellieri

Posted by chinacinema @ 17:21 :: (2) comments

samedi 7 octobre 2006

Xu JingLei derrière un micro


Xu Jinglei 徐静蕾 que l'on connaît pour être une réalisatrice/actrice talentueuse, s'est essayée dernièrement à la chanson lors des prises de son dernier film " Dreams May Come". Ce n'est pas sans rappeler Zhou Xun l'actrice de Suzhou River qui avait elle aussi décidé de pousser la chansonnette. Seulement selon Xu Jinglei, la musique ne serait au programme de ses futurs projets. Un bel essai tout de même.

Pour écouter : Xu Jinglei - 梦想照进现实 单曲

Posted by chinacinema @ 18:25 :: (0) comments

Albums

THIN MAN - Bejing Dream - 2002 - Rock
ZHOU XUN - Summer - 2003 - Electro Pop
CHINA - Music Around the World - 1998 - Musique traditionelle
KUNGFOO - Impulsion - 2004 - Hip Hop
PENNY TAI - So Penny - 2004 - Pop
TANYA CHUA - Amphibian - 2005 - Pop
LIM GIONG - Insects Awaken - 2005 - Electro
METROPOLIS SHANGHAI - Showboat to China - 2005 - Histoire en musique
MILLENNIUM MAMBO Soundtrack - 2001 - Electro
SANNI - Polaris - 2006 - Pop
XU WEI - Through the Time - 2002 - Rock
CHANG XUAN - My Life will... - 2006 - Pop Folk
DONG YUN CHANG - At the 33th Street Corner - 2002 - Guitare
SHANGHAI JAZZ - Musical Seductions from China's Age of Decadence - 2003 - Jazz
AIJING - Is it Dream - 2003 - Pop Rock
AMIN - Across - 2005 - Pop Folk
GOODBYE SOUTH GOODBYE Soundtrack - 1996 - Divers
HAN HONG - To Awake - 2001 - Pop / Musique Tibétaine
CHINESE ROOM - 2005 - Compilation Lounge
SHANGHAI LOUNGE DIVAS - 2003 - Compilation Lounge
SHANGHAI LOUNGE DIVAS 2 - 2005 - Compilation Lounge
MUSIQUE ET CINEMA DU MONDE - Asie - 2004 - Compilation
JOLIN TSAI - Dancing Diva - 2006 - R&B
LIM GIONG - Folk Paradise - 2003 - Electro/ Drum&Bass/ Techno
TWENTY SOMETHING TAIPEI Soundtrack - 2002 - Techno Pop
DADAWA - Sister Srum - 1995 - Musique Tibétaine
ZHOU XUN - Ou Yu - 2005 - Electro Pop
1976 - Late Summer of 1976 - 2004 - Rock
SUN YANZI - To Be Continued - 2003 - Pop
1976 - Still The New Wave Flow - 2006 - Rock
YANGJIN LAMU - Yoga - 2006 - Musique Tibétaine
JENNIFER - Look for Jennifer - 2006 - Pop

Posted by chinacinema @ 17:38 :: (1) comments

Penny Tai: nouvelle video pour un nouvel album












Le nouvel album de Penny Tai "iPenny" vient tout juste de sortir et je ne manquerais pas de vous tenir au courant sur une des artistes pop les plus appréciées des jeunes chinois.




En attendant voici sa nouvelle video -->
ici<--

Posted by chinacinema @ 01:13 :: (1) comments

jeudi 5 octobre 2006

Album : THIN MAN - Beijing Dream

THIN MAN - Beijing Dream
Rock/Hard Rock
2002

12/20











Nombre de groupes rock et hard rock chinois tentent de copier en vain les groupes US, référence absolue en la matière. Pourtant certains artistes comme Thin Man cherchent à sortir des sentiers ordinaires .
Natif de Beijing, place forte du rock chinois et de nombreux autres styles musicaux, Thin Man étonne et déçoit à la fois.
En effet, s'essayer à de nombreux styles ou de nouvelles harmonies rock est toujours un pari difficile car selon le dicton: "soit ça passe, soit ça casse" ; et dans cette galette appelé Beijing Dream, on peut aisément distinguer une parfaite équité entre de brillantes idées et d'autres assez orthodoxes.
Ainsi le groupe nous laisse souvent croire au miracle en début de titre puis change la donne en une violente cacophonie follement extirpée des lymbes de ces rockeurs chevelus.

Bien entendu (ça c'est sûr, vu le bruit), celà ne résume pas le disque puisque d'excellents morceaux sont présents sur les 11 titres qui composent cet album. "To a place faraway" avec son instrumental electro est le parangon d'un renouvellement du style rock à la sauce chinoise. Le 11eme titre caché est là encore en quelque sorte un classique entre rock et hard rock, savant mélange de guitare électrique et de rythmes hispaniques sur une voix douce et puissante à la fois.
Mais ce que l'on retiendra de cet opus sera certainement les compositions musicales totalement destructurées mais qui au final restent cohérentes, rappelant de temps à autre le talent d'un certain Jeff Buckley (un rappel assez vague tout de même) .
Manque de chance ou de talent, ces changements et ces nouveaux chemins empruntés sont semés d'embûches dont Thin Man s'y engouffre malheuresement fréquemment.
On espère donc un troisième album plus abouti, plus symphonique car cette seconde esquisse présage de futures compositions très interessantes.
A écouter pour sa verve musicale.

Voici donc un extrait MP3
Damien Paccellieri


Posted by chinacinema @ 21:27 :: (0) comments

Bienvenue à vous tous sur ce blog dédié à la musique de langue chinoise. Au programme: chroniques d'albums et tout ce qui touche à la musique de ce pays continent.
Chauffez vos oreilles, c'est partit !

A bientôt,

Posted by chinacinema @ 10:46 :: (0) comments